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La création d'une entreprise en France : enjeu et procédures !

Souvent, la création d’une startup en France nous parait comme une tâche qui nécessite énormément d’efforts, assez épuisante, pleine d’embûches, de complications. Beaucoup de voix ne cessent de monter assez régulièrement pour protester contre les cotisations sociales, la législation qu’on applique au travail, la lourdeur administrative ou encore contre une bureaucratie étouffante. Sans oublier la procédure de publier son annonce légale.

Qu’est-en-il vraiment ?

En réalité, la création d’une startup en France n’est guère aussi difficile que dans d’autres pays et offre même bon nombre d’avantages. D’ailleurs, la France est actuellement l'un des pionniers à l’échelle européenne en termes de création d’entreprise : plus de cinq cent mille de sociétés y sont lancées annuellement.

Pourquoi choisir la France ?

Beaucoup s’accorde à dire que la France est un pays accueillant, et un véritable point de départ qui ouvrirait les portes de l’Europe. La France reste un pays fiable, crédible qui séduit les promoteurs. La France qui est dotée d’une d’infrastructure très performante, est considérée comme un tremplin vers le marché en Europe. La France ouvre la voie devant les investisseurs en leur permettant d’explorer d’autres horizons. D’ailleurs, Paris est l’une des villes les plus avantageuses à l’échelle planétaire, qui attire le plus grand nombre de financements étrangers pour la création d’emploi. La France a aussi acquis la réputation d’être un pays qui s’évertue à former des travailleurs compétents, aptes à œuvrer dans des secteurs à grande valeur ajoutée. Cela revient à une infrastructure des plus solides en matière d’enseignement. Ainsi, ses universités et ses écoles bénéficient d’une grande renommée à l’échelle mondiale et sont une authentique réserve d’éventuels employés. Cette formation d’un personnel qualifié demeure un atout de taille pour attirer davantage les investisseurs. . Bien plus, la France est le second pays en Europe en matière de rendement horaire. La France est actuellement l'une des nations les plus propices à l’épanouissement des startups technologiques. Dans cette perspective, signalons que Paris vient en seconde position juste après Londres par la quantité de chefs d’entreprises qui participent à la création de nouvelles jeunes pousses.

Des formalités simplifiées !

La France figure en bonne place parmi les nations du G20 où il n’est guère difficile de lancer sa propre entreprise. En fait, il y a cinq mesures administratives à suivre, et pas plus de sept jours pour lancer son entreprise alors que dans d’autres, vous devez suivre en moyenne 7,6 mesures administratives et vingt-deux jours d’attente. Comme le G20 constitue 85% du trading à l’échelle planétaire et 90% du PMB, la France se trouve plutôt bien classée et jouit même d’un bon rang assez privilégié. C’est pourquoi le nombre d’entrepreneurs préférant implanter leur startup en France ne cesse de s’élargir. En réalité, la France n’a cessé d’améliorer ses prestations dans le secteur de l’administration numérique dans le but de hâter et de rendre plus facile les formalités, et les résultats ont été à la hauteur des attentes. A titre indicatif, le micro-entrepreneur a été précisément imaginé pour permettre une grande fluidité à l'entrepreneur concernant, particulièrement, les procédures de lancement de l'auto-entreprise. La France a mis en œuvre de nombreux procédés qui aideraient les jeunes promoteurs à lancer leur projet en France, et à réussir dans leurs activités plus aisément. Ces dispositifs sont variés et présents dans les étapes distinctes et dans presque tous les secteurs. S’il est vrai qu’être entrepreneur demande qu’on soit disponible à tout moment, cela n’empêche pas néanmoins de s’adonner à une autre activité. Ainsi vous pouvez, au moins au début, exercer une autre activité annexe. Etre salarié et gérant de votre entreprise.

Quand ? Comment lancer votre entreprise ?

Avant d’examiner les étapes nécessaires pour lancer votre startup, essayez d’abord de tracer les grandes lignes de votre projet, autrement dit de déterminer les tâches que vous voulez faire et la manière que vous allez utiliser pour les mettre en œuvre. En premier lieu, vous pouvez établir un business plan, en discuter avec votre entourage, vous informer sur vos compétiteurs. Comme vous pouvez demander l’avis d'un professionnel. Le business plan débute essentiellement par une étude avisée du marché qui est à ce niveau d’avancement en principe terminée.

Il est essentiel par la suite de s’intéresser et d’analyser le prévisionnel. Cela consiste à évaluer votre projet afin d’avoir une visibilité tant au niveau économique que financier.

Une étude du prévisionnel, c’est quoi ?

En fait le prévisionnel apporte particulièrement un élément de réponse aux interrogations subséquentes :

• Mon projet est-il vraiment lucratif ?

• A combien monte le financement indispensable pour la création de mon entreprise ?

• Quel revenu puis-je attendre de ma nouvelle société, si dans mes premières années mes estimations s’avèrent justes ?

C’est aussi une étape nécessaire qui vous permettra de chercher et de découvrir les moyens de financements de votre future entreprise, de définir les critères pour choisir vos associés, et leur contribution au capital social.

Si vous êtes retraité, et que vous allez créer une entreprise, essayez de bien poser les questions qui s’imposent. Autrement dit, il faudrait savoir que votre situation va changer et que parfois, on va quitter un certain confort moral, mental et qu’on va affronter des situations un peu délicates.

Par exemple, si vous êtes salarié, comment abandonner votre travail actuel ? Est-ce que vous vous sentez apte, est-ce que vous avez l’étoffe de cumuler 2 activités : votre travail présent et votre projet ?

Vous devez aussi réaliser que désormais vous allez devenir chef de votre entreprisse, que vous allez endosser d’autres responsabilités, et cela n’est pas aussi évident pour tout le monde. Soyez aussi conscient de votre changement de revenu. En abandonnant votre travail, il y a le risque que vous perdiez votre revenu principal. De surcroît, les allocations pôle emploi que vous toucherez peut-être sont momentanées et n’égaleront pas vos revenus salariés actuels.

Et surtout essayez d’évaluer l’influence que peut avoir cette décision sur votre vie de famille. En effet, s’aventurer sur ce terrain aura certainement des suites au niveau de votre famille. Il se peut que ce travail accapare tout votre temps, que vous soyez amené à vous démener au travail, à ne plus consacrer beaucoup de temps à votre famille, à vos enfants. Vous risquez d’avoir des périodes de stress de plus en plus longues et de ne pas disposer de moyens financiers nécessaires, surtout durant le début d’activité. Tout cela pourrait affecter votre famille. Il vous faut par la suite réfléchir au statut juridique qui s’adapte à bon escient à la société que vous avez créé. En effet, il y a différentes formes juridiques d’entreprises, qui possèdent chacune des caractéristiques qui lui sont appropriées.

Immatriculer une entreprise, les procédures ?

La création d’une entreprise en France requiert qu’un certain nombre de mesures juridico-administratives soient accomplies. Les formalités varient en fonction du statut choisi. Sur le plan juridique, une société devra obligatoirement avoir terminé les procédures d'immatriculation au RCS*. C’est à compter de cet instant que vous pourrez démarrer le travail.

Vus devrez tout d’abord penser à rédiger et à parapher vos statuts qui doivent contenir toutes les inscriptions obligatoires que la loi prévoit, ainsi que toutes les autres mentions indispensables pour planifier de façon adéquate et mesurée le fonctionnement de votre nouvelle entreprise. Ensuite vous devez procéder à déposer le capital social dans une institution bancaire.

Votre entreprise est donc “en cours de constitution”. Au cas où vous seriez marié, il y a aussi d’autres dispositions supplémentaires qui seront quelques fois indispensables pendant la création. Vous devez aussi pour terminer l'immatriculation de votre startup procéder à la nomination d’un directeur, à la constitution d'apports en numéraire ou en nature à l’élaboration d’un état des opérations effectuées au nom et pour le compte de l’entreprise en cours de constitution.

Vous devez aussi enregistrer les statuts, publier l’avis de la création de la société dans un journal d’annonces légales et déposer le tout au greffe du Tribunal de commerce. Une fois l’immatriculation accordée, vous aurez droit à plusieurs éléments essentielles à votre activité : un N° SIRET, un code APE et un N° de TVA intracommunautaire.

Et une fois votre société créée ?

Après avoir remis au greffe votre dossier, que vous avez l’annonce légale et que votre société a été immatriculée, vous aurez droit à un Kbis ou K-bis en ligne, autrement dit la « carte d’identité » de la startup. Au regard de la nature de votre startup, certaines formalités devront être accomplies auprès de la CCI* ou de la CMA*, plus particulièrement. A titre indicatif, si vous projetez d’ouvrir un bistrot ou un restaurant, vous êtes dans l’obligation de tenir compte d’une certaine règlementation. Ensuite, n’oubliez pas qu’une fois votre société immatriculée, vous pouvez effectuer un apport en compte courant d’associé. Ceci peut se substituer à l’apport au capital social de la startup. Enfin, afin que votre projet avance rapidement, il vous est parfaitement possible d’effectuer une levée de fonds. Mais vous devez préparer cette action avec beaucoup de clairvoyance. Quand le jour de fermeture de votre 1erexercice social survient, surtout, ne pas négliger la rédaction du PV de votre première AG et de remettre un fac-similé au greffe du tribunal de commerce. C’est dorénavant une mesure inévitable si vous franchissez certains seuils tels que 11 salariés, entre autres. Dans certains cas, le lancement d’une startup peut être une phase complexe qui pourrait freiner l’accomplissement de votre projet. Il s’agit de nous suivre, nous aurons peut-être des solutions à proposer.

Note :

1-RCS : Registre du Commerce et des Sociétés.

2- CCI : Chambre de Commerce et d’Industrie.

3- CMA : Chambre des Métiers et de l’Artisanat.

blog/la_creation_dune_entreprise_en_france.txt · Dernière modification: 2019/07/02 17:00 par anderson